Jeudi 24 avril - Arrivée aux Açores

Jeudi 24 avril, il est 9h quand nous nous nous amarrons dans le petit port de Lajes das Flores après 14 jours et 18 heures de navigation. La dernière nuit a peut-être été la plus fatigante. Le vent était très instable, nous avons passé la nuit à prendre des ris puis à renvoyer de la toile. 

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J15 mercredi 23 avril

Nous sommes à 80 miles de l'île de Flores. Dans quelques heures, nous poserons à nouveau pied à terre un peu moins de quinze jours après avoir quitté les Antilles. Les dernières 36 heures de navigation se sont déroulées comme prévues. Nous avons entre 20 et 30 nœuds de vent établi et nous sommes toujours au grand largue, ce qui nous assure une vitesse moyenne autour de 7 nœuds. Nous avons bien les vagues annoncées également : des creux de 4,5 mètres (d’après windy) qui nous arrivent de côté mais la fréquence de 11s assure une certaine stabilité (on n'engage pas non plus une tour en Kaplas !). Jusqu’au bout, nous surveillons les courants. En ce moment nous avons un nœud de courant de côté qui nous pousse à l’ouest et nous oblige à lofer mais rien de grave. 

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J14 mardi 22 avril

Depuis hier (lundi) vers 5 heures du matin, le vent est monté (comme prévu). Tout au long de la journée, nous n’avons fait que réduire la toile… pour au final, vers 23h, avec 3 ris dans la GV et 2 ris dans le génois, constater que comme ça, c'était adapté et sécurisé. Le vent a levé la mer. La journée d’hier et la nuit ont été bien agitées. Nous avions un peu plus de deux mètres de houle. Ce n’est pas énorme mais la période était courte et surtout, les vagues étaient complètement désordonnées. Le bateau, quasiment pas toilé, file encore à plus de 7 nœuds. Depuis ce matin, le vent est un peu tombé, il est établi autour de 25 nœuds et les rafales ne dépassent pas 30 nœuds. On a parcouru 170 miles au cours des dernières 24h en cherchant clairement à freiner le bateau (on ne veut pas arriver de nuit à Flores). On sent qu’on sort du front (terme météorologique qui n’a rien à voir avec la guerre ou le combat!), le ciel bleu est de retour, par contre les vagues sont de plus en plus hautes. Elles sont plutôt ordonnées et arrivent par derrière. Nous naviguons au trois quart arrière, le bateau est plutôt stable si ce n’est les vagues qui le font bouger en latéral… Pendant les repas, chacun tient bien son assiette!  On devrait avoir ces conditions jusqu’à l'arrivée prévue jeudi matin (heure des Açores). Il nous reste 270 miles à parcourir. 

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# 41 Brèves - Le calme avant ...

… je n’ai pas envie d'écrire “la tempête” (ce n'est pas le bon mot) mais nous nous dirigeons vers des conditions plus soutenues. Nous allons longer la dépression par le Sud pour attraper du vent. Les prévisions indiquent 25 nœuds établis avec des rafales à 35 au portant. Ce sont des conditions que nous avons déjà rencontrées. Ce qui nous fait un peu “tiquer” (qu’on ne voit pas sur la carte), c’est la hauteur des vagues : jusqu’à 4 mètres avec une période de 10 secondes en plein dans la poupe ! Ça, on ne connaît pas. Alors, on se prépare… Validé par les copains qui suivent notre routage, Alex a légèrement modifié la route pour passer le plus au sud possible de la dépression. Avec Paul, ils font un rapide tour de pont de “ce qui pourrait lâcher” si vraiment c'est la baston. Ils profitent du peu de vent pour affaler le génois et vérifier les manilles, ils rangent le spi dans la soute avant (rien ne doit “traîner”) et pour finir ils sortent le sika pour reprendre les joints de ce p***** de panneau de pont qui fuit à nouveau… 

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J12 dimanche 20 avril

La route que nous empruntons est très calme. On accepte de rentrer lentement. Comme je l’ai déjà dit, c’est vraiment confortable... sauf quand il n’y a plus de vent. De samedi après-midi à ce midi (dimanche), nous venons de passer plus de 20 heures au moteur… c’est bien quand ça s'arrête, alors dès qu’on voit que le vent se stabilise à 8 ou 9 nœuds on renvoie les voiles. 

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# 40 Brèves - Le passager clandestin

De bon matin, j'ouvre le tiroir du petit déj' et je tombe “nez à nez” avec un gecko. Comment est-il arrivé là ? Nous ne sommes pas allés au port depuis fin février sauf lors de passages exprès pour remplir les cuves… Il a dû se faufiler dans un sac à dos au cours d’une pause lors d’une rando et depuis il erre sur notre bateau ! Qu’allons nous faire de lui ? Si j’avais pu l’attraper, mon premier réflexe était de le passer par-dessus bord, je n’aime pas trop les petites bêtes du genre reptiles, insectes ou rongeurs… Mais Alex et les enfants le trouvent trop mignon !!! On va devoir faire avec… jusqu'à ce qu’il meure de froid ou de faim ou de solitude... Tant qu'à l’avoir à bord, on se dit qu’il pourrait faire l’objet “d’une étude scientifique”, on le mettrait bien dans une boîte et on l'observerait tels les académiciens à bord de La Boussole de Monsieur de La Pérouse (avant qu’il ne fasse naufrage)... bref, je m'égare…  En attendant, on n’arrive pas à remettre la main dessus, il se cache. Après une rapide recherche, je découvre que le gecko mange les insectes (très utile sur un bateau), que ce n’est en rien dangereux (ça lui évitera un coup de pelle ... à tarte) et que ça porterait bonheur d’en avoir chez soi ! Allez Roméo, c’est bon, arrête de jouer à cache-cache, tu peux rester ! Mahaut d’ajouter : “ tu as de la chance, on aurait pu avoir plein d’œufs si ça avait été une femelle !

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# 39 Brèves - Un peu de couture

Ça faisait longtemps qu’on avait pas ressorti l’aiguille ! A peine deux heures que le spi était envoyé qu’on remarque une “légère” déchirure (25 cm) perpendiculaire à la bordure. Il faut affaler. Comme un problème arrive rarement seul, c’est le moment où la chaussette du spi choisit de ne pas descendre… On choque la GV en grand et protégé par celle-ci, on affale le spi sans le mettre à l’eau ! Maintenant, c’est parti pour 1h30 de couture…  Le résultat est satisfaisant, ça tiendra ! 

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J8 mercredi 16 avril

Après les conditions un peu nulles de lundi matin, tout s’est amélioré pour quelques heures… Lundi après-midi, le ciel s’est dégagé (les panneaux solaires ont pu recharger les batteries); le vent a tourné, s’est établi et le bateau s’est posé sur son flanc bâbord, juste à la bonne gîte pour filer à presque 8 noeuds de moyenne pendant une vingtaine d’heures. 

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# 38 Brèves - 6000 mètres sous la mer

Notre bateau est équipé d’une sonde qui nous permet de connaître la profondeur sous le bateau. Quand on navigue en côtier ou que nous arrivons au mouillage, cette sonde nous permet de valider les infos données par la carte car nous avons quand même 2,15 mètres de tirant d’eau.

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J6 lundi 14 avril

La phrase du matin : “On a froid!” Voilà une sensation qu’on ne connaissait plus. Dès le réveil, on réfléchit au repas que nous allons préparer pour le déjeuner avec un critère : il faut allumer le four! 

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J5 dimanche 13 avril

On entre dans le vif du sujet ! Nous avons eu des conditions particulièrement tranquilles jusqu’à la nuit dernière. Le vent s’est levé, la mer s’est formée… On a réduit la toile : 2 ris dans le génois et 3 dans la GV. On ne peut pas vraiment faire moins. On hésite à hisser la trinquette mais l'idée d'aller se prendre des paquets de mer sur le pont nous dissuade. Les vagues ne sont pas très hautes (bien que ce soit difficile de juger) mais très rapprochées (période de 6s) et de travers… c’est sans doute ça le plus inconfortable. On a passé la nuit à plus de 8 nœuds de vitesse et avons parcouru exactement 181 mn les dernières 24 heures. Le bateau se comporte bien et le pilote auto fait son boulot.

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