18h30, au coucher du soleil, sans un bruit, notre génois se décroche et flotte à côté du bateau tenu par les écoutes. C’est en haut du mât que ça a lâché. Alex et Xavier remontent la voile à bord, péniblement. Cette voile est déjà bien lourde sèche alors mouillée… La manille qui retenait le génois en haut du mât est toujours là, le manillon s’est dévissé puis tordu. Ça ne devrait pas être trop compliqué, en montant au mât, de tout remettre en place mais il est hors de question de le faire maintenant : la nuit tombe et ça tangue beaucoup trop. Ne pouvant pas renvoyer le génois, on décide de mettre à la place la trinquette. La trinquette est une petite voile (27m2, le génois en fait 65) qu’on utilise dans du gros temps au près. Nous ne l’avons utilisée qu'une seule fois, elle est rangée bien au fond du coffre avant sous les pare-battages et les paddles. Le plus compliqué, c’est d’aller la chercher ! Trinquette installée et tangonnée, l’installation n’est pas très académique, nous avançons clairement moins vite mais c’est mieux que rien. Par contre, nous devions arriver au Marin (Martinique) vendredi après-midi (avant la fermeture du port à 17h30), c'est compromis. Il semblerait que nous arrivions dans la nuit de vendredi à samedi. Nous trouvons un mouillage qui semble adapté pour une arrivée de nuit (surtout qu’il fera nuit noire, il n’y aura pas de lune) en espérant qu’il ne soit pas bondé…

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