De retour à Mindelo, nous nous préparons pour la transatlantique. A priori, la météo est favorable pour un départ le 15 : pas trop de vent et surtout pas trop de vagues. Commencent les vérifications habituelles : monter au mât (ça tombe bien, notre antenne se décroche), nettoyer la carène (sympa dans un port comme Mindelo), graisser le pilote, vérifier les niveaux d’huile du moteur, faire les pleins d'eau et de gasoil et j’en passe… Il faut aussi bien penser à l’avitaillement. Globalement nous avions anticipé aux Canaries tout ce qui est sec ou en bocaux, nous n’avons plus que le frais, les fruits et légumes et les packs d'eau à acheter. On trouve rarement tout au même endroit, on a fait plusieurs fois le tour du centre de Mindelo ! On part serein avec beaucoup de fruits et légumes et des idées de repas pour presque vingt jours !
Pendant ce temps, GrandMa profite des enfants (ou est-ce peut être l’inverse), ils vont à la plage, font des jeux de société, découvrent le sudoku ou encore confectionnent des bracelets. La vie de ponton est toujours aussi dense. Les récits et les routes se croisent entre ceux qui arrivent tout juste des Canaries et comptent passer novembre au Cap Vert et ceux comme nous, qui se préparent à partir aux Antilles. Les enfants retrouvent des copains rencontrés à El Hierro et en rencontrent de nouveaux. Ils ont une facilité à aller vers les autres qui nous étonne toujours, on ne sait pas de qui ils tiennent ce trait de caractère… à moins que ce ne soit la magie de l’enfance.
GrandMa reprend l’avion pour Nantes le vendredi 15 aux aurores. De notre côté, après quelques péripéties avec l’immigration, nous larguons les amarres, le même jour, à 10h15 heure capverdienne, direction Le Marin en Martinique. Nous quittons Mindelo en même temps que nos copains de Kekidi, nous ferons les premiers milles bord à bord ! Pour l’anecdote, si tout se passe bien, on devrait croiser la route des skippers du Vendée Globe, ce serait incroyable !



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