Le mouillage est dense. Arrivés de nuit et encore dans l'adrénaline d’un chenal bien compliqué (rouges absentes - rouge éclairée en blanc - bateau abandonné indiqué par un tout petit feu de mouillage au sud (qd tu arrive du nord, tu tombes sur une masse non éclairée) - tonnes d'amarrage non éclairée) bref on s’est gentiment installé derrière les autres sans chercher à savoir s’il y avait de la place plus près du petit port. Arrivés juste après les copains de Nomade on se retrouve à côté d’eux pour les plus grand bonheur de nos gars (“non papa on n’a pas besoin de changer de mouillage”)... Dimanche, au réveil, nous découvrons d’abord que nous devons remonter notre montre de deux heures. Génial, nous avons fait une grasse mat’ mais il n’est que 8h, on va avoir le temps de faire un grand coup de propre (toujours nécessaire après plusieurs jours de nav’), cuisiner, faire la sieste et se retrouver avec les bateaux copains pour fêter notre arrivée ! Nous tenons notre programme avec une lessive en plus!
Les copains de Kékidi arrivent dans l'après-midi, rincés de leur nav’ mais tellement contents d'avoir fait Canaries-Cap Vert en moins de 5 jours! C’est pas de chance, ils ont été assez rapidement 30 milles derrière nous puis un peu plus et se sont retrouvés à la frontière (limite intérieure) de la dépression (celle qu’on voulait éviter) et n’ont pas du tout eu les mêmes conditions que nous : du vent plus fort, une mer plus hachée avec des vagues plus fortes… pour l'image, nous, on a mangé tous les repas à l’extérieur ; eux sortaient en fermant le bateau pour éviter qu’une vague plus grosse ne rentre dans le bateau et ne sortaient jamais sans leur longe même dans le cockpit …

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