De El Hierro à Sal (Cap Vert)

Publié le 27 octobre 2024 à 15:20

Dès la sortie du port on est dans le bain : la mer est formée… Voiles envoyées, c’est parti pour plusieurs jours ! 19h30, premier couché de soleil : toujours aussi magique. Nous organisons nos quarts de nuit. Je reprends le 22h-1h. Alex suit de 1h à 4h. Marguerite termine la nuit de 4h à 7h. Nous allons devoir être vigilants, dans cette zone nous pouvons croiser la route d’embarcations qui n’apparaissent pas à l’AIS et faiblement éclairées. Une petite chute du vent nous oblige à faire 3 heures de moteur en fin de nuit. Dans la matinée, le vent s'établit autour de 15 nœuds au portant, idéal pour envoyer le spi (la voile préférée d’Alex). On le garde toute la journée du jeudi et encore toute la journée du vendredi. Le bateau nous surprend par sa réactivité au portant : on file et compte tenu de la mer, ça reste confortable ! Nous ne rencontrons pas de problème majeur si ce n’est la cloche de tangon qui a lâché en pleine nuit (entre vendredi et samedi). Réveil en sursaut par un grand boum sur le pont ; Alex saute de son lit et bricole rapidement une cloche provisoire avec une manille textile : on peut renvoyer le génois à contre! La vie à bord se passe bien : un peu d'école, des bons petits plats, des jeux de société et la lecture.

Dimanche matin 4h, nous entrons dans le chenal de Palmeira (Sal) après 730 MN parcourus en 4 jours et 10h.

 

La nav’ des records : 

  • Samedi soir, pointe à 12,8 nœuds sous génois seul;
  • De vendredi 10h à samedi 10h : 182 milles parcourus en 24h;
  • Aucun malade à bord.

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