De San Sebastian (la Gomera) a Puerto de la Estaca (El Hierro)

Publié le 9 octobre 2024 à 23:40

Nous quittons la Gomera mercredi 9 octobre. Pour rejoindre El Hierro, il y a un peu moins de 50 milles. La météo annonce une journée de pétole ! On n’y croit absolument pas mais dans le doute on décide d’un départ au lever du jour car si on doit faire le trajet au moteur, on en a pour dix heures. Lever 7h10. Rangement des dernières affaires “qui trainent”. Procédure de départ avec Paul qui, bien sûr, est debout. 7h30: tout est en ordre, on peut démarrer le moteur. Refus catégorique du moteur… il fait un petit bruit puis rien. Peut être est ce un problème de batterie, vérification de la tension, c’est faible, on se branche au quai et rongeons notre frein… le jour se lève … une heure plus tard : toujours rien… Alex s’active à chercher le problème. 9h30: ouf, il démarre. Notre bon vieux diesel enfume le port et ça nous a rarement fait tant plaisir ! 

Comme d’habitude depuis qu’on navigue aux Canaries on commence par quelques milles sous voiles et au moteur. Passé le sud de La Gomera, on peut (enfin) couper le moteur. Entre les deux îles Alex et Paul se font même quelques milles sous spi ; une fois de plus, ils l’affalent juste avant que le vent ne se mette à forcir. Vingt noeuds au grand largue, c’est vraiment une allure que notre bateau apprécie et nous aussi : c’est stable (d'autant qu’il n'y a pas de vagues) et ça avance. À 1,5 milles de l'arrivée, Paul va démarrer le moteur et là : rien ! Il nous refait le même coup que ce matin. Alex pensait qu’il y avait peut être un problème de contact, il “farfouille” sans succès. Un vent de panique se lève chez les enfants : Paul prend peur, Raphaël imagine qu’on va s'écraser sur les rochers (sachant que je suis à la barre, je suis un peu vexée du peu de confiance qu’il a en sa mère!), les filles pleurent sans savoir pourquoi… Clairement, le problème vient des batteries. Heureusement, nous avons deux parcs de batterie distincts : celles du moteur (qui ne se rechargent plus à priori) et celles pour le fonctionnement du bateau (sur panneaux solaires). En quelques minutes, Alex déplace et inverse les batteries. Ça marche : le moteur démarre ! Les garçons, sourires jusqu’aux oreilles, ne tarissent pas d'éloges sur leur père : “tu es trop fort” #monpèrecehéros… Nous entrons au port où nous retrouvons tout un ponton (j’exagère à peine) d'équipages français.

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Commentaires

yemanja
il y a 6 mois

on a bien ri a ce message, beaucoup d'humour dans cette famille.

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