Depuis hier (lundi) vers 5 heures du matin, le vent est monté (comme prévu). Tout au long de la journée, nous n’avons fait que réduire la toile… pour au final, vers 23h, avec 3 ris dans la GV et 2 ris dans le génois, constater que comme ça, c'était adapté et sécurisé. Le vent a levé la mer. La journée d’hier et la nuit ont été bien agitées. Nous avions un peu plus de deux mètres de houle. Ce n’est pas énorme mais la période était courte et surtout, les vagues étaient complètement désordonnées. Le bateau, quasiment pas toilé, file encore à plus de 7 nœuds. Depuis ce matin, le vent est un peu tombé, il est établi autour de 25 nœuds et les rafales ne dépassent pas 30 nœuds. On a parcouru 170 miles au cours des dernières 24h en cherchant clairement à freiner le bateau (on ne veut pas arriver de nuit à Flores). On sent qu’on sort du front (terme météorologique qui n’a rien à voir avec la guerre ou le combat!), le ciel bleu est de retour, par contre les vagues sont de plus en plus hautes. Elles sont plutôt ordonnées et arrivent par derrière. Nous naviguons au trois quart arrière, le bateau est plutôt stable si ce n’est les vagues qui le font bouger en latéral… Pendant les repas, chacun tient bien son assiette! On devrait avoir ces conditions jusqu’à l'arrivée prévue jeudi matin (heure des Açores). Il nous reste 270 miles à parcourir.
L’ambiance est toujours bonne à bord. Les enfants dorment bien malgré les conditions ; nous un peu moins. On ressent l'inconfort lié au mouvement, l'accélération du bateau qui descend les vagues (on fait des surfs à 12 nœuds) et on reste à l'affût de bruits anormaux. Bref, la nuit, on veille plus qu’on ne dort. Dans la journée, on garde un rythme autour des repas, du travail scolaire et des siestes… c’est important pour tous.



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Commentaires
C’est top de nous faire partager votre transate. Votre fenêtre était parfaite. On vous suit depuis les BVI avance envie d’avoir la même chose pour notre tour.
Bon finish à vous.
Erwan de sirocco.