Nous arrivons à St Barth, samedi 29 mars dans l’après-midi. Petit rangement du bateau oblige après la nav’ quelque peu musclée, on laisse passer un grain (encore… il pleut tout le temps aux Antilles) et on retrouve nos copains de Zéphyr pour établir le programme des jours à venir en fonction de la météo. Dimanche matin, nous partons en balade, à pied, avec pour objectif de rejoindre Lorient, village où se trouve le cimetière où est enterré Johnny et , juste en face Jojo Burger… petit restaurant apparemment connu de tous. Nous voilà partis tous les 11. Il y a à peine 8 km de distance mais comme le dénivelé peut être traître nous ferons du stop si nous sommes fatigués. Au bout de trois kilomètres, on décide de faire quatre équipes. Pour l’anecdote, il n’y a rien de plus simple que de faire du stop à Saint Barth. Nous déjeunons chez Jojo Burger et fêtons les 9 ans de Raphaël. Nous faisons un petit tour dans Lorient, passons voir la tombe de Johnny et profitons d’une baignade bien à l’abri derrière une barrière de corail. Nous décidons de revenir sur nos pas sillonner la baie voisine de Saint Jean (toujours en stop!). Les plages sont belles, bordées d’hôtels de luxe (voir l’Eden Rock si vous êtes intéressés et riches), de restaurants de plage qui ressemblent plus à des “clubs” apparemment très prisés par les américains. Pour l’anecdote, il est 15h, nous passons devant le Nikki Beach, musique électro à fond, seaux de champagne et maillots de bain (bout de tissus servant de maillot de bain)... Il y a comme un décalage entre nous, chaussures de rando aux pieds, suivi par 7 enfants et eux… Sans jalousie, vraiment, non merci! Bref, nous continuons notre chemin et rentrons jusqu’à la baie des Flamands avant de rejoindre l’Anse Colombier (je le rappelle, uniquement accessible à pied (20 min de marche) ou en bateau!).
Lundi matin, après l’école, nous rejoignons Gustavia (ville principale de l’île) en bateau. Le mouillage de Gustavia fait partie du top 3 des pires mouillages depuis le début du voyage. Il est bondé, nous galérons à trouver une petite place. Nous nous installons en limite de chenal, il est tellement large que ça ne devrait pas être trop gênant pour une nuit. Ensuite, il est rouleur, nous sommes juste sous le vent de la zone industrielle où sont stockés les produits pétroliers, sous la trajectoire des avions qui atterrissent (et par moment, c’est digne d’Orly avec des petits coucous). Le seul point positif, c’est que nous sommes juste à côté de la ville. Nous amarrons nos annexes à côté du ponton des yachts. Le plus gros présent en ce moment fait près de 70 mètres et appartient à un riche promoteur de Dubaï. Rien que l’annexe est équipée de 3 moteurs de 600 cv. Le yacht s’ouvre sur le côté et nous découvrons un énorme garage à bateaux, jets ski, etc. Nous profitons de la fin d’après-midi pour nous balader dans Gustavia, trouver une librairie (rare aux Antilles), faire du lèche vitrine (non, ça c’est une blague)... Nous passons la soirée au Select, café/restaurant emblématique de Saint Barth. Ici se croisent les équipages des navires en escales, les travailleurs de l’île et quelques américains en vacances.
Le lendemain matin, nous profitons que Sylvie (cousine de Grand’Pa) nous prête une voiture pour continuer notre découverte de l’ile et de ses paysages idylliques. Il y a peu de chance que nous y revenions un jour mais nous avons bien apprécié cette escale. Cette île est pleine de contrastes et en même temps attirante car belle et bien mise en valeur.

L'anse Colombier...









Quelques images de Gustavia...








L'île de Saint Barth a été un port franc suédois pendant plus d'un siècle, de 1784 à 1878, avant d'être rétrocédée à la France tout en conservant son statut de port franc. C'est Necker, ministre de Louis XVI, qui cède l'île aux suédois en échange d'un droit d'accès aux entrepôts du port de Göteborg et d'un petit piston (le poste d'ambassadeur à Paris pour son futur gendre, le baron de Staël-Holstein). La ville de Gustavia a été ainsi nommée en l'honneur du roi de Suède Gustave III. On trouve des traces du passage des suédois dans l'architecture de certains bâtiments et surtout sur les panneaux des noms de rues.

Anse du Gouverneur...

Anse de Grande Saline : les vagues déferlent... Pia hésite mais finalement n'y va pas. Paul par contre n'a aucune hésitation.



Anse de Grand-Cul-de-Sac...

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Commentaires
Trop chouette de pouvoir suivre vos aventures.
Petit coucou de Martinique. On rentre à Plouhinec Jeudi ! Ça fait drôle de se dire que vous êtes déjà sur le retour ! Hâte de vous rencontrer en vrai 😜
Ici tout va bien ! Bonne route à toute la petite famille !