Un joli jardin agrémenté d'œuvres contemporaines…
Un chemin bien balisé pour suivre les étapes de la fabrication du rhum dans l’ancienne distillerie…
La maison des colons restée en l'état, bien mise en valeur…
Financée par la fondation Clément, une exposition d’art contemporain (toujours pas notre tasse de thé l'art contemporain)...
Et enfin, la dégustation de rhum… à la chaîne… Nous avons été un peu déçu par cette dégustation qui manquait clairement d’explication. A part l'âge du rhum et une particularité (boisé, fruité ou épicé), nous n’avons rien su de plus…
De nombreux chefs d'état, personnalités politiques ou intellectuels sont passés par l'habitation Clément. Bien sûr, parmi eux, Aimé Césaire y a laissé une trace.
Petit résumé de la naissance du rhum agricole en Martinique issu du Géo guide de la Martinique
"Dans les années 1870, la chute des cours du sucre entraîne la faillite de nombreux domaines. Pour survivre, certains décident décident de distiller le jus fermenté issu du pressage de la cane à sucre : le rhum agricole est né. Avant cela l'eau de vie de canne était produite à partir de mélasse et de sous-produits. Appelée rhum industriel, tafia ou guildive, elle était envoyée à des grossistes de la métropole, qui se chargeaient d'emplir les bouteilles de mélanges rustiques. Charles Clément, qui prend le contrôle de la distillerie de son père en 1923 jouera un rôle déterminant dans la promotion du rhum agricole. Ses efforts et ceux d'autres propriétaires comme Depaz, Hardy ou Dillon, portent lentement leurs fruits, et, au début des années 1960, les distilleries agricoles commencent à embouteiller eux-mêmes leur rhum. En 1996, l'AOC vient couronner la qualité de leur travail et donne un coup de projecteur sur ce rhum considéré comme l'un des meilleurs au monde: le tafia est désormais bien loin..."
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